MERCY ♦ Don’t be stubborn as i am ! TERMINEE

nom : PENDLETON, le nom de mon père, comme quatre-vingt dix pour cent de la population. J'aurais bien aimé changer et prendre celui de ma mère vu comment j'aimais mon père mais je la connais pas, elle est morte en me donnant naissance, ce qui n'a pas plongé mon père dans une profonde dépression. Non non, c'était par plaisir qu'il me faisait chier.
prénom(s) : MERCY ENOLA, j'ai un peu l'impression d'être une sainte avec ce prénom, ça arrive quelques fois, erreur de caractère dirons nous. Enola c'était le prénom de ma mère. Personnellement tout ce que ça m'évoque c'est le virus Ebola ...
âge : Je me fais vieille, ça fait vingt-cinq ans déjà que j'emmerde mon monde.
date de naissance : Le vingt-quatre décembre, mais croyez moi, je n'ai été un cadeau pour personne. En plus comme c'est aussi le jour de la mort de ma mère noël n'a jamais existé chez moi.
lieu de naissance : Londres, mais j'y suis pas resté longtemps, juste trop peu pour que je m'en rappelle.
nationalité : Anglaise
occupation : Garagiste depuis trois ans, je gère le garage de mon frère depuis qu'il est ... Enfin je m'en occupe quoi.
lieu de résidence : Vancouver

Le soleil réduit ma vision de moitié ce qui m’oblige à fermer les yeux. Ce n’est pas vraiment un mal, au contraire, je suis capable de m’endormir comme ça, sur ma chaise longue. J’aime le soleil, les jours de grande chaleur où on sort le bikini et où on peut mater les mecs en maillot sur la plage. Et oui c’est comme ça aujourd’hui, ya plus que l’apparence qui compte, l’intérieur, pour peu que tu sois assez sexy tout le monde s’en fiche. J’ai eu de la chance sur ce coût là, dame nature m’a pas oublié. Heureusement parce que j’ai totalement conscience de mon sale caractère et si j’étais pas un tant soit peu sexy, j’aurais pu m’inscrire au club d’échec pour avoir des amis. Le soleil disparait d’un coup et la voix nasillarde de mon frère parvient jusqu’à moi. Rappelez-moi pourquoi je suis restée dans mon jardin ? « Tiens, t’as décidé de tendre un piège aux gens, de leur faire croire que t’es intelligente en fait ? » Toujours très subtil. Je relève mes lunettes pour le regarder dans les yeux. Je me suis effectivement teint les cheveux pour cacher ce blond qui me donner des airs de poupée barbie qui ne me plaisait guère. Je le regarde quelques secondes d’un air totalement blasé et remet mes lunettes, reprenant ma position initiale, je ne vais pas m’abaisser à lui répondre. Enfin si je pourrais mais dans trois secondes il va s’énerver tout seul et je ne veux pas louper ça. Et je n’attends pas très longtemps avant d’exploser, il déteste que je l’ignore. « Bordel Mercy t’étais plus marrante quand t’étais blonde. Me répondre c’est trop dur peut-être ? Ou alors le soleil a cramé les trois neurones qu’il te restait ? » Je ne peux m’empêcher de rire, il est tellement drôle, le pire c’est qu’il ne s’en rend même pas compte. C’est la même a chaque fois, il s’énerve tout seul pendant deux trois minutes me traitant de tout les noms et puis au final il me demande si j’ai pas besoin d’un truc. Ce que je n’ai pas prévu, c’est que cette fois ne se passerait pas de la même façon. En effet, ma chaise longue s’est renversée et je me suis étalée au sol telle une crêpe. Je me retourne et j’ai à peine eu le temps de le voir me sauter dessus que j’avais déjà le souffle coupé. Je me retrouve bien vite dans une position de soumission totale, les mains au dessus de la tête, mon ventre écrasé par le postérieur imposant de mon crétin de frère. « T’es sur que c’est à moi qu’il a grillé des neurones le soleil ? » Je ne me débats pas et le laisse jouer s’il veut, de toute façon je le retourne quand je veux, ou presque. « Je veux juste que tu m’écoutes pour une fois. Pour de vrai. J’ai un service à te demander, c’est important. » Alors là, c’est mon quart d’heure de jouissance personnelle, mon frère qui a besoin de moi, le pied total. Je lui offre un magnifique sourire qui déclenche une grimace de sa part, il me voit déjà venir. Il a raison d’ailleurs, je vais faire de sa vie un enfer. « Tu veux quoi ? » Il me libère enfin et me relève légèrement pour que je m’asseye devant lui ce que je fais, à l’écoute. « J’ai besoin que tu mentes à papa pour moi et que … Tu couches avec Pierce. » Je m’attends à beaucoup de chose de sa part mais sur ce coup là, il m’a bien eu. Je le regarde avec des yeux ronds. Rien que ça, môsieur veut juste que je couche avec quelqu’un, et pourquoi d’abord. Je n’ai pas le temps de demander qu’il réponds a toute mes interrogations. « Je sais je sais je suis on grand frère je devrais plutôt essayer de t’éloigner des garçons mais bon, toit et moi savons que ce serait peine perdue alors autant que ça me serve. Tous mes potes te trouvent over sexy et je sais que Pierce rêverait de t’avoir dans son lit. Et c’est mon adversaire le plus redoutable pour le prochaine course, j’ai besoin d’un prétexte pour lui casser la gueule. » J’aurais du me douter que c’était par rapport aux courses. C’est un truc que je cautionne pas trop, surtout parce qu’il ne veut pas que je prenne le volant. En tout cas je comprends mieux pourquoi il veut que je couche avec son pire ennemi maintenant. « Je veux ton nouveau portable, quatre jours d’esclavage et trois soirs de couverture. » Je mets la barre haute comme ça je suis certaine d’avoir ce que je veux. Il prend l’air horrifié, pauvre chou. « Et tu me demandes de faire la pute, il faut une compensation au moins. » Bon, j’exagère un peu, surtout que Pierce ben, c’est une bombe. Ça risque pas d’être un mauvais moment a passé. Il tape dans la main que je lui tends et l’accord est celé. Son avenir entre mes mains, je me lève et file sans demander mon reste, des fois qu’il change d’avis.

Seul un drap recouvre mon corps nu. Heureusement que j’ai pensé à en prendre un sinon on aurait fait ça a même le sol, et franchement, quand il fait froid il fait froid. En réalité, il s’est avéré que son corps était la seule chose que Pierce avait pour lui. Après une soirée passée avec lui, j’ai juste envie de me suicider, ou alors de le tuer petit à petit. Seule la pensée qu’il va bientôt se faire casser la gueule me revigore. D’ailleurs, ça devrait pas tarder. J’ai choisi le garage de mon frère pour se faire, je me suis dit qu’il trouverait ça plus excitant de faire ça dans un lieu interdit. Et effectivement, il a trouvé ça génial, je le sais parce qu’il arrête pas de me complimenter depuis tout à l’heure. D’ailleurs, ça m’énerve. « Ferme la Pierce. » Je sais pas de quoi il a peur mais en tout cas il a fermé sa bouche et c’était le premier moment de silence que j’avais depuis le début de la soirée. Je ferme les yeux pour en profiter mais malheureusement, il n’a pas tenu trente seconde avant de recommencer à jacasser. Je lui monte dessus et lui capture les bras pour le faire réagir un peu. En ce faisant je vois l’heure et je le laisse par conséquent faire quand il me renverse pour prendre la place du dominant. Autant qu’il ai une bonne raison de se faire tabasser. C’est ce moment que choisit Sid pour entrer en trombe, l’air furibond. Ah, que j’aime cette mascarade. Pierce réagit aussitôt et se relève emportant le drap avec lui, me laissant nue allongée au sol, charmant, très gentleman. Je me relève en le regardant se faire massacrer. Sid me lance un regard pour me remercier et je l’ai vu me mater un peu, c’était assez embarrassant mais après tout c’est un homme … Pierce n’arrête pas de gueuler, il pourrait quand même souffrir en silence merde. Je m’en vais sans leur jeter le moindre regard, maintenant c’est plus mon problème.

J’ai pas touché à un volant de course depuis qu’il est parti. Franchement c’est con, je le sais mais j’y arrive pas. Je l’aimais moi Sid, même s’il était trop con, même s’il savait pas faire une multiplication, même s’il vivait que pour ses courses, je l’aimais, c’était mon frère, on avait fait tellement de trucs ensemble. Ça fait trois ans que je n’ai pas dépassé la limite de vitesse, je déteste ça, ça me manque mais j’en suis pas capable, c’est trop dur. De me dire que c’est comme ça qu’il est mort ça me retourne l’estomac. J’ai sa voiture pourtant, il m’a tout appris, je pourrais y aller, tout remporter et pourtant je fais rien. Pire encore, j’ai demandé à Connor de la conduire pour moi. Je sais qu’après moi c’est le meilleur en la matière, et puis faut avouer il est over sexy ce type. Bon, légèrement casse couille sur les bords mais généralement j’ai ce que je veux en enlevant un ou deux vêtement, pour le coup c’est bien un mec, un vrai de vrai qui pense qu’avec sa queue. Ça me chagrine pas trop à vrai dire, si j’avais été un mec je serais comme ça. A vrai dire, je suis déjà un peu comme ça. Le vent produit par la voiture qui s’arrête juste devant moi fait voler mes cheveux et me permet de me sortir de mes idées sombres. Connor extrait son corps de sa voiture, un sourire charmeur aux lèvres. Je ne l’attends pas aujourd’hui, il doit avoir un problème avec sa voiture, ou alors il a du trouver personne dans les bars ce soir. Je le laisse faire ce qu’il veut et ne relève pas la tête de mes comptes. S’il perd la prochaine course on est mal, du moins je suis mal, les réparations nécessaires à la course ne seraient pas amorties et du coup je serais dans le rouge. J’aime pas ça, manquer. Mais je dois avouer que sans lui je m’en serais jamais sortie. « Je veux courir Connor. » A la tête qu’il fait, il s’apprêtait à dire un truc et il semblerait que je l’ai pris de court. Il semble pas vraiment d’accord. Du coup je me lève, fais le tour du bureau et vient me serrer contre lui, déposant des baisers dans son cou, imprimant la marque de mes ongles dans son dos. Rapidement, je lui enlève son tee shirt ne lui laissant pas le temps de répondre, il aura l’occasion d’y repenser. Et puis c’est pas vraiment comme si je lui demandais son avis, c’est ma voiture, mon fric, ma vie, ma revanche. Si Sid n’avait pas réussi à y survivre, je pourrais, je serais la plus forte, pour nous. Lorsqu’il passe ses mains sous mon haut, un frisson de plaisir me parcourt et j’oublie tout ce qui n’est pas en rapport avec lui. Ais une chose était certaine, je courrais.