Mon meilleur ami est un BG.

Dans la voiture, en direction du centre commerciale, Tamara et Connor se chamaillaient depuis plus d'un quart d'heure. À bon de se demander pourquoi, c'était comme ça entre eux. Connor venait de faire une énieme remarque à la jolie brunette qui conduisait, c'était la goutte d'eau qui fesait déborder le vase. « Hey, regarde, les vaches dans le prés, elles te ressemble. » Tammy préfera l'ignorer et se concentrer sur la route, c'était plutot préférable sinon sa main allait encore atterir sur sa joue violemment. Plus de dix minutes passèrent, et ils étaient enfin arrivés à leur destination, le centre commerciale. Elle a du le convaincre pendant plus d'une heure, pour qu'il l'accompagne avec elle ici. Malgrès qu'ils se taquinent à longueur de journées, les deux étudiants étaient beaucoup attachés à l'un à l'autre sans le montrer. Tamara décida pour un premier temps de se balader dans une librairie pour acheter quelques magazines et regarder attentivement. D'ailleurs Connor la suivait même si cela l'importait peu. « Hey, mon petit coco vient ! » Connor tourna la tête et vit Tamara avec un bouquin, il fronça les sourcils par curiosité et s'approcha d'elle à grands pas. Elle pencha sa tête sur le côté, et chuchota en lui montrant le petit livret. Il s'agissait des significations des prénoms, elle avait cherché le sien. « Connor... connor... signification : agréable, gentil, discret... Lié à l'animal de la vache irlandaise. » Elle lui lança un regard et éclata de rire devant lui. « ALORS, C'EST QUI LA VACHE ? » Elle pouvait plus se retenir et lacha le livret dans le rayon, Tamara avait un sens de l'humour vraiment très.. bas, que se soit une blague pas marrant ou un truc à la con, elle pouvait s'empécher de rigoler comme une grosse folle n'importe ou. Après que Tamara rigola comme une dingue entre deux rayons, elle décida de reprendre son sérieux et de regarder entre les deux yeux son meilleur ami, toujours fidèle au poste qui la regardait d'une façon dévalorisante. « Dis donc, t'aurais pas honte de ta meilleure amie quand même ? »Elle commença à faire sa petite moue et à le fixer des yeux comme une pauvre petite fille. C'était THE technique pour le faire succomber. Après ça, Tamara n'avait pour une fois, rien acheter dans la boutique et préféra aller se balader pour acheter des fringuess avec son bras droit à côté. D'ailleurs, elle en était assez fière de lui, un aussi beau jeune homme qui la suivait à la trace avec son sourire charmeur qui fesait tomber toutes les filles, elle était contente que la plupart des filles de son age dans la ville était jalouse d'elle. Cependant, il y avait rien entre tous les deux, Tamara l'aimait certainement beaucoup mais pas à point de l'aimer comme un copain. Tous les deux, c'était plus qu'une grande amitié qu'un coup de foudre, malgrès leur caractère ressemblant, ils étaient fait pour être meilleurs amis. Tamara se stoppa net et lança un bref regard à Connor avant d'entrer rapidement dans la boutique de luxe qu'elle adorait. Chaque fois qu'elle trainait dans le magazin, elle était obligée d'y aller, sinon elle allait forcément le regretter se disaient-elle. Connor l'avait déjà perdu, il levait la tête entre les rayons pour essayer de l'apercevoir, mais rien. Elle était déjà introuvable, il poussa un soupir, enfonça ses mains dans ses poches de son jean, et regarda les filles ahuries devant les pantalons, tee shirt à la mode. Ensuite, il entenda un « COOOOOOONNOOOOOOOOOOOR ! » puis un « VIENS ! » et un « MAIS BOUGE TON CUL ! » Ah ! Voilà, Connor l'avait enfin trouvé devant les cabines d'essayage avec un grand sourire, il décida de venir pour l'aider à choisir ses fringues et à traverser la foule immense de filles qui fesaient leur course respectives. Tamara avait déjà beaucoup de fringues à essayer, Connor soupira avant de lacher un sourire en s'imaginant déjà comment ça aller tourner.

pourrie, à chier.

« Tu veux m'entraîner là-bas, à te regarder se mouiller dessus parce que y'a un sac à main en solde, tu rigoles, hein? » . En plus, c'est elle qui me tire du lit parce que je ne sais trop comment, elle a réussit à soudoyer ma mère. En fait, c'est pas difficile, ma mère aime tout le monde. Putain de merde. j'ai passé une nuit merdique, et voilà que je me fais tirer du lit par Tammy qui veut aller courir les magasins. C'est un cauchemar, ça. Un cauchemar « T'arrête de te plaindre, ou j'te jure que tu te rendors, tu te re-réveilles eunuque ». Je lâche un juron, tire les couvertures, oubliant carrément que je portais rien. Je sais pas où Jules avait passé la nuit, mais comme elle était pas là, j'en ai profité. J'entends le petit cri de surprise de Tamara, et je me retourne, la main dans les cheveux, un sourire aux lèvres, haussant les épaules « C'toi qui était pressée que je me lève, à qui la faute? ». Elle sort précipitement de la chambre en me traitant de gros con dégueulasse, d'exhibitionniste et qu'elle va s'plaindre à la cour. Putain ce qu'elle raconte n'importe quoi, Gracie, quand elle veut « On dirait presque que t'avait jamais vu ça, quand est-ce que tu prends le chemin de l'évêcher, ma soeur? ». J'enfile des pantalons et je sors de la chambre, j'attrape un t-shirt blanc qui n'a pas l'air trop sale et ma veste, et je suis près à la suivre dans sa bagnole. Ça me fait tout bizarre de me retrouver sur le siège passager, et puis sa lenteur m'agace royalement. Quand je fouille ma poche pour m'allumer une clope, elle me lance un regard noir. Eh merde. On me rappelle pourquoi je suis capable de supporter cette petite femme, au juste?

« Hey, mon petit coco vient ! ». Je lâche la blonde en mini-short des yeux et je détourne la tête pour voir les cheveux ondulés de Tammy près d'un rayon de livres d'adultes. J'ai beau avoir 24 ans, j'ai pas encore l'âge de relativiser et de penser à la vie, philosopher, je laisse ça aux Freud de notre génération. Je me déplace, avec ma dégaine habituelle, comme si je me foutais d'absolument tout. Je me penche par-dessus son épaule, puis l'entend débiter ses conneries, qu'elle rit comme une malade en plus. J'esquisse un petit sourire, au moins, Tamara a le mérite d'être rafraîchissante et l'une des seules filles de mon entourage avec qui j'ai jamais couché, pas faute d'avoir voulu et de continuer de vouloir « Très drôle, ça. Vraiment. T'es peut-être pas une vache, mais tu conduis comme une mémé ». Je lui tire la langue, passe la main dans mes cheveux, et alors que j'allais vers le rayon magazines - y'a le dernier Summum qui vient de sortir - elle me tire à l'extérieur. Je ne comprendrai jamais l'amour des femmes pour le magasinage, c'est juste un putain de merdier duquel on sort exténué pour avoir dépenser inutilement dans des fringues qu'on ne porte jamais, parce qu'on ne les aiment pas tellement, au final « Dis donc, t'aurais pas honte de ta meilleure amie quand même ? ». Je lève les yeux au ciel, est-ce que tout homme normalement constitué pourrait avoir honte d'une fille aussi canon, sérieusement? Je fais semblant de peser le pour et le compte, puis finit par hausser les épaules, amusé « Même si l'ensemble que tu portes est BCBG et te couvre comme si tu venais du Pakistan, j'ai pas honte. Je sais les merveilles que tu caches sous l'étoffe ». Des dames se retournent, indignées par mes propos. Je m'approche de Tamara, la prend par les épaules. Elle se cache légèrement « Dis donc, t'aurait pas honte de ton meilleur ami pour si peu? ».

« MAIS BOUGE TON CUL ! ». Et moi qui m'apprêtait à engager la conversation avec sexy-blondie-aux-jambes-d'enfer. Je m'excuse pour rejoindre Tamara dans les cabines, non sans jeter un coup d'oeil dans le pli des draps qui cachent les corps dénudées de multiples demoiselles dans un si petit 3 mètres carrés « J'suis là, arrête de gueuler ». Je m'appuie contre le miroir à gauche de sa cabine, puis je me retourne, la main sur le rideau « T'a besoin d'être pour une fermeture éclair si le bon Dieu le veut bien... c'est ça? ».

Après que Connor l'ai rejoint à temps dans les cabines d'essayage, Tamara s'empressa de rentrer dans une des cabines et de tirer le rideau. Quand à lui, il se posa contre l'un des miroirs et décida d'attendre sagement son amie. Il savait très bien que ça allait durer des heures, il savait aussi que Tamara allait lui demander si elle se trouvait grosse, ou si la robe avec les petits pois blancs lui boudinait un peu, bref, c'était comme ça avec elle quand ils fesaient du shopping. Tamara savait qu'il y avait que Connor qui pouvait lui dire la stricte verité, même si la plupart du temps, il fesait que de l'agacer ou de l'ennuyer. C'était ça, leur jeu, s'envoyer balader et faire chier leur monde. Plutot sympa à leur gout. La jolie brunette avait choisit plusieurs affaires dans le magazin, comme à son habitude, elle a du prendre environ trois jolies robes ainsi qu'un bikini noir. Au bout de dix minutes, elle laissa sortir que sa tête de la cabine et lança un petit « pttsssssh. » à Connor. Il se retourna et hocha la tête en guise de réponse. « J'ai essayé la robe blanche là, que tu m'avais dis d'acheter la dernière fois, tu te rapelles ? Ben écoute, je sais pas ce que tu lui trouves à cette robe, mais elle me boudine grave. » Elle se stoppa net dans sa phrase, et lança un regard à Connor avant de rougir. Même si, beaucoup de garçons la trouvait très belle, elle complexait vachement sur ses hanches, et se trouvait légèrement grosse. Après un temps d'hésitation, elle décida de reprendre la parole. « Bon, je te montre. » Elle regarda à gauche ainsi qu'à droite avant de tirer le rideau en velours, elle avança de deux pas, et releva la tête pour fixer Connor et savoir de ce qu'il en pensait. « Alors... ça me va ? » Connor afficha un sourire et finit par rigoler. « Quand je te disais que tu ressemblais à une vache.. j'avais pas tort ! » Tamara lui lacha un juron, et grogna dans les secondes qui suiva. « Allez vas y, rigole. C'est pas moi se soir qui va rentrer à pieds. » Tamara tira la langue et reprit son sérieux en prenant la pose devant le miroir. « J'en connais un qui va être content, tiens... » Elle avait complétement zapper que Connor était toujours là, et qu'il l'écoutait attentivement. Il allait surement lui poser quelques questions comme à son habitude, mais juste le fait d'y penser la fit rigoler. Elle décida dans les secondes qui suivent de changer de sujet, au cas ou, elle voulait pas se faire enguirlander ou répondre à un interrogatoire de son cher et tendre ami. Non, non, elle voulait rien de ça. « Au faite, ça va toi ? Monsieur le polygame dans toute sa splendeur ! » Elle fit son plus beau souffrir puis recula de quelques pas, pour ensuite fermer le rideau. Même si la cabine les séparaient, Tamara haussa juste un peu la voix pour qu'il entende assez bien et qu'il lui réponde clairement. Elle commença à peine d'enlever sa robe pour mettre le nouveau bikini noir. « Donc ouai, je disais. J'ai entendu les rumeurs, puis comme je suis ta meilleure amie, je sais absolument tous ce qui se passe avec tes copines. T'en rate pas une quand même. » Connor s'empecha pas de rigoler au moment venu alors que Tamara commença à peine à l'enguirlander. « Tu te fous encore de ma gueule là, nan ? Sale chien va ! Tu te tapes Mercy, je l'aime bien cette gosse, mais Jules là, ohmygod... » Elle tira le rideau brusquement et cache sa génereuse poitrine avec ses bras ainsi que ses mains. Tamara était en culotte devant lui, mais ça, là, maintenant, elle s'en fichait peu. Dès qu'on parlait de Jules, pour elle, c'était l'extrème. « Quesque tu fous avec elle dis moi ? Hein ? Elle peut pas me saquer en plus, on se demande pourquoi. » Elle fixa de nouveau Connor, se regarda dans le miroir, puis mumura par la suite. « Sale obsedé ! Va matter autre part, tu veux ? » Elle tira encore le rideau et se rhabilla rapidement.

Je jette un coup d'oeil en face de moi. Une grosse tarée qui essaie un haut qui fait juste rappeler à quel point les filles, parfois, n'ont pas la chance d'avoir un corps aussi parfait sans faire d'efforts que Jules, Mercy ou Tammy, pour ne nommer qu'elles. Je comprendrai jamais les complexes qu'a ma meilleure amie, de toute façon, pas la peine d'essayer. Moi, si j'poserais les doigts sur son corps, je la traiterais comme un temple, une déesse, une reine. Elle veut pas, c'est tant pis pour elle, en attendant, elle me les casse en me demandant si tel truc lui donne l'air d'une baudruche ou alors si cette jupe-là lui donne des courbes de sablier. Qu'est-ce que j'en ai à foutre, de toute façon, elle est naturellement sexy, Tamara Gracie, qu'elle en doute, eh bien, ça m'jette à terre, rien de moins. Un bruit venant de la cabine me force à me retourner, alors que je lâche du regard le rideau qui camoufle l'hideux spectacle de voir cet amas de peau se mouvoir en tentant d'enfiler un jeans trois fois trop petit. Brrr... rien que d'y penser, j'en ai la nausée, c'est pas croyable « J'ai essayé la robe blanche là, que tu m'avais dis d'acheter la dernière fois, tu te rapelles ? Ben écoute, je sais pas ce que tu lui trouves à cette robe, mais elle me boudine grave ». Je lève les yeux au ciel, me demandant ce que j'ai fait au putain de bon Dieu pour mériter ça. Alors que j'allais ouvrir la bouche, elle me dit qu'elle va me montrer. C'est qu'elle est divine là-dedans, Tammy, mais comme je trouve qu'elle en fait trop, comme si ça faisait autre chose que la mettre en valeur, j'lui sors une connerie. Évidemment, elle y croit « Allez vas y, rigole. C'est pas moi ce soir qui va rentrer à pieds ». J'ouvre la bouche, outré. J'me contre-fiche sur le coup qu'elle a refermé le rideau « C'est plutôt marrant que tu dises ça, parce que c'est moi qui a tes clés. Faut jamais m'laisser ton sac à main, Tammy ». Je reste quelques secondes à regarder du coin de l'oeil Tamara qui retire la robe, dévoilant son échine et la culotte brésilienne qu'elle porte, en faisant volte-face juste après l'entendre dire « J'en connais un qui va être content, tiens... ».

« Tu parles de qui, là? Le père noël qui vient te sauter quand j'ai le dos tourné? ». Je sais qu'elle déteste que je lui pose des questions là-dessus, mais comment ne pas m'en poser? Quand je lui demande qui elle voit, elle refuse de me répondre. Catégoriquement, et ce, peu importe ce que je peux dire. Ça m'agace. On ne me dit jamais non, à moi « Au faite, ça va toi ? Monsieur le polygame dans toute sa splendeur ! ». Je souris, passe la main dans mes cheveux, entend le rideau qui crisse quand elle le referme complètement. Elle ignore que je l'ai matté, parfait « Donc ouais, je disais. J'ai entendu les rumeurs, puis comme je suis ta meilleure amie, je sais absolument tous ce qui se passe avec tes copines. T'en rate pas une quand même. ». Putain, mais qu'est-ce qu'elle parle, celle-là, c'est pas croyable. J'ai seulement le temps de placer un léger rire qu'elle recommence « Tu te fous encore de ma gueule là, nan ? Sale chien va ! Tu te tapes Mercy, je l'aime bien cette gosse, mais Jules là, ohmygod... ». Là, c'était trop beau. Je fais un pas sur le côté pour m'adresser, à travers le rideau, à la drôle de poule derrière « Tu sais chérie, la gosse de Mercy, eh bien, elle a cinq ans de plus que toi... ». Oh putain Mercy. On s'est associé pour faire le maximum de thunes dans les courses. L'association m'va bien, elle m'accueille dans son lit quand j'lui fais honneur, et j'réussis à l'attirer dans le mien quand c'est plus corsé, c'est d'ailleurs ces parties au pieu là que j'préfère. Mercy. J'ai qu'à dire son nom que j'ai le corps entier qui frissonne. Y'a elle, puis y'a Jules. Jules. Ma demie-soeur. La petite-amie de Caeden. Pas ma faute s'il sait pas tenir sa copine, et si elle repousse ses couvertures pour me laisser voir ses jolies petites fesses la nuit « Et qu'est-ce que t'a contre Jules, au fait? T'es jalouse qu'elle partage ma chambre à temps plein? ». Jamais partagé mon lit, par-contre. Seulement le bain. Je jure devant Dieu d'y retourner souvent, le plus possible, elle en extra, quand elle veut, n'importe quand. Lorsqu'elle ouvre le rideau, j'en perds la capacité de parler. Elle cache ses seins d'un bras, j'avale péniblement ma salive. Elle est torride, chaude comme le désert « Quesque tu fous avec elle dis moi ? Hein ? Elle peut pas me saquer en plus, on se demande pourquoi ». Je réussis à émettre un petit rire amusé, au prix d'efforts surhumains. Tammy peut bien m'en vouloir quand j'lui dis que j'ai toujours envie d'elle, en voyant comment elle est canon comme ça, normal à la fin. J'suis un mec « Tu te rends compte que t'évoque la putain de luxure là, maintenant. J'en ai pour des heures solo pour tenter d'exorciser les idées que tu me fous en tête. Tammy, t'a déjà penser enfiler du latex? ». Elle referme le rideau brusquement. Je reprends « Tu saques aucune fille que j'peux baiser, et tu penses que la réciproque est vrai aussi. Tu sais que t'es parano ? ».

À peine qu'elle essaya sa nouvelle tenue devant lui, qu'il posa LA question. « Tu parles de qui, là? Le père noël qui vient te sauter quand j'ai le dos tourné? ». Elle se tourna en face de lui, scruta son regard, et posa ses deux mains sur ses hanches. « Ouai, voilà. Et je te raconte pas comment il a su me faire crier dans la cabine tout à l'heure. C'était vraiment très.. orgamisque. » Tamara le regarda de nouveau, fit son plus beau sourire, puis finit par rigoler. On savait tous très bien que Connor était un chaud lapin, et qu'il aimait coucher avec les filles, c'était pas nouveau. C'était pareil pour Tamara, même si elle fesait de longues études, elle pouvait pas s'empecher de prendre son pied avec quelques inconnus tard le soir, malgrès que son meilleur ami lui déconseilla de faire ça. Après que Tammy remit le foutu rideau en velours, elle ne put s'empécher de faire une remarque sur les relations de Connor. Il fallait savoir que Tamara était quand même jalouse de ses copines, c'était son meilleur ami, son frère, enfin, quelque chose comme ça... et le savoir avec une autre fille la dégoutait un peu. Elle savait très bien ce qu'il fesait de ses nuits, et elle esperait juste qu'il ne l'oublie pas en tant qu'ami. Parce que maintenant, on ne va pas se mentir, une relation amitié fille-garçon , ça devient de plus en plus rare. Tamara décida de parler de Mercy, la jolie brunette que Connor adorait, lui aussi n'a pas pu s'empécher de faire une remarque. « Tu sais chérie, la gosse de Mercy, eh bien, elle a cinq ans de plus que toi... » On entendit un rire très focue, puis un crie. « Ouai, bien sur ! N'empeche que ça m'énerve ! Elles ont quoi à te sauter dessus, on dirait que tu es un bout de viande et qu'elles n'ont pas mangé depuis plus d'un an. J'en ai ras la culotte, moi ! » Tamara se changea, puis retira le rideau en cachant sa poitrine avec ses mains ainsi que ses bras pour ensuite parler de Jules. Connor avait décidemment envie de l'énerver, quand la mademoiselle décida de parler, il n'hésita pas pour la relooker quelques minutes. Et qu'est-ce que t'a contre Jules, au fait? T'es jalouse qu'elle partage ma chambre à temps plein? ». Tamara lui lança un regard froid, et décida de l'ignorer, elle savait que Connor tenait beaucoup à Jules, sa demie-soeur, mais par moment, il n'arrétait pas de la rendre jalouse, ou de faire certaines comparaisons avec elle. Ça devient forcément barbant un moment... Puis, au fond, Tamara aimait bien Jules, la petite Jules. C'était juste à cause de Connor, ça flanchait tout à cause de lui, Tamara ne pouvait pas l'encadrer quand elle était avec son meilleur ami dans ses bras ou dans.. son lit. « tu sais quoi ? va te faire foutre Connor. » Après qu'elle remarqua qu'elle était légèrement dénudée devant lui, Connor reprima quelques secondes ensuite. « Tu te rends compte que t'évoque la putain de luxure là, maintenant. J'en ai pour des heures solo pour tenter d'exorciser les idées que tu me fous en tête. Tammy, t'a déjà penser enfiler du latex? ». Elle avait même plus envie de rigoler et décida de lui répondre assez froidement avant de remettre son rideau à sa place. « Écoute, mon coco. Tu vas arréter avec ton fichu latex de merde si tu veux pas que je te castre dans la seconde qui suit. » Allez hop, ça c'est fait. Connor n'avait pas l'air fatigué du caractère de Tamara, il murmura quelque chose que Tamara ignora complétement. Elle se rhabilla rapidement dans les minutes qui suivaient et se recoiffa devant la glace.

je ferais mieux la prochaine fois.

Évidemment que je veux savoir ce qu'elle voulait dire par là, nom de Dieu! J'en mange encore mes bas qu'elle ne succombe pas, comme toutes les autres. En fait, c'est un peu grâce à ça que j'ai encore un tant soi peu de modestie, parce que Tammy a prouvé que les charmes n'étaient pas infaillibles. J'aurais pu ou du la détester pour ça, mais non, je l'aime bien. Je l'aime beaucoup, même, c'est ma meilleure amie. Je la regarde faire, je devine sa réaction, juste à la voir prendre la position matrone avec ses mains qu'elle pose au niveau de ses hanches. Je grimace d'avance à la réplique qu'elle va me sortir là « Ouais, voilà. Et je te raconte pas comment il a su me faire crier dans la cabine tout à l'heure. C'était vraiment très.. orgamisque ». Je croise les bras sur mon torse, ne relevant même pas son sarcasme, parce que je sais que tout ce qu'elle veut, c'est que je la ferme. Je ne lui ferai pas son plaisir, même avec son petit sourire et sa rigolade franche. Je secoue la tête « Bien essayé, mais pour m'avoir sur ce coup-là, faudrait que tu m'embrasses. Tu te risquerais jamais, hein, de peur de plus pouvoir dire non par la suite... ». À mon tour d'avoir l'air fendant, passant la main dans mes cheveux. Je la laisse retourner, ronchanant, dans la cabine, et puis m'approche d'une autre, un peu plus loin. Je regarde une femme, début trentaine, qui enfile une jupe taille-crayon, qui porte des petites culottes lilas et qui possède une putain de poitrine comme on devrait en voir plus souvent. Le genre de femme gâtée naturellement par la nature, en bref. Je me retourne pour voir la gueule d'un mec qui me regarde comme s'il voulait ma peau, merde, j'aurais du voir avant que son petit-copain traînait dans la place. J'suis con. Alors qu'il allait littéralement approché, du genre ça devient risquer pour ma gueule, Tamara et la femme sortent simultanément. Je me sauve vers mon amie, et il relève pas. J'ai un putain de bon ange gardien. J'espère que c'est une fille et qu'elle est sexy « Ouai, bien sur ! N'empeche que ça m'énerve ! Elles ont quoi à te sauter dessus, on dirait que tu es un bout de viande et qu'elles n'ont pas mangé depuis plus d'un an. J'en ai ras la culotte, moi ! ». Sans rien dire, d'abord, je la serre dans mes bras, pour la remercier de m'avoir inconsciemment sauver la peau. Le mattage de salles d'essayage, c'est définitivement risqué. Je finis tout de même par répondre, reculant légèrement, regardant l'habillement précaire de Tammy plus tôt. Vue agréable, juré « Je suis un gentleman, Tammy, je peux pas laisser une femme crever de faim, du moins, surtout de ce genre d'appétit-là... ». J'avoue que je me mets à rêvasser au corps parfait de Mercy, maintenant qu'elle en parle. Cette femme est torride, je ne sais pas ce que l'on est, outre deux associés en affaire, adultes consentants, qui se font mutuellement plaisir chaque fois qu'une occasion se présente. J'en étais presque à la meilleure partie qu'elle se remet à parler. Putain, Gracie est un foutu moulin à paroles « tu sais quoi ? va te faire foutre Connor » . J'avoue qu'elle me prend de cour, là. Rarement j'entends des jurons sortir de sa bouche, et j'en prends plein la gueule avec cette gifle de mots. Elle referme le rideau, l'envie de le déplacer légèrement me travaille, mais j'le fais pas. J'suis curieux « Tammy et les gros mots. Tu m'expliques ce qui justifie cet élan de vulgarité, s'il te plaît? ».

Je suis à la veille de faire une crise de nerfs à attendre, je crois qu'elle est sadique de me faire patienter non loin d'autant de femmes dénudées, dont elle, alors que je sais pertinemment qu'elle va sortir les mains vides parce qu'elle n'a rien trouvé qui lui plaisait suffisamment. Elle est chiante à l'extrême, insupportable, bornée, mais putain que je l'aime. Je ne me vois pas me faire rembarrer aussi bien que Tamara sait le faire, et à profusion, d'ailleurs « Écoute, mon coco. Tu vas arréter avec ton fichu latex de merde si tu veux pas que je te castre dans la seconde qui suit ». Je souris, passant la main dans mes cheveux, me rendant compte que je crève la dalle « Si tu veux me castrer, faudra déjà toucher. Tu le fais bien, déjà, en sadomaso, tu te glisses dans le rôle de dominatrice, c'est charmant ». Je vais me faire tuer, mais bon, on trompe l'ennui comme on peut, en prenant des risques de castration, par exemple...