Ed Westwick is the sexiest man alive. LOL, jk I am.

Anecdote(s) : Elle m'énerve avec ses cheveux parfaits. C'est comme si elle voulait faire de la concurrence aux nanas de L'Oréal. C'est toujours brillant, toujours lisse. Enfin, non, parfois c'est ondulé vers le bas, mais ça fait tellement bien. Mon Dieu. Et puis il y a ce truc au niveau de sa bouche. Je sais pas, c'est trop parfait. Je pourrais l'observer pendant des heures. Ça fait pervers, nan ? Ouais bon. Je ne connais rien d'elle, et la seule chose que je puisse faire pour l'instant, c'est la regarder.
J'adore son odeur. Oui, je suis passé près d'elle. Je le fais tout le temps. Je fais genre je vais dire bonjour à un gars juste derrière et je profite de son odeur. C'est à peine si elle me regarde. Non, mais si, je vous le jure, elle ne me remarque pas. C'est quand même ... c'est frustrant. Alors aujourd'hui, je vais lui parler. Il le faut. Je me suis dit que je suis beau et absolument irrésistible ce matin, devant le miroir. Ça m'a donné du courage. Et puis au pire, si elle me recale, j'aurai qu'à marcher la tête baissée jusqu'à ce que je quitte le lycée.
Fin des cours. Je monte dans ma voiture et arrange mon perfecto en cuir (vintage, s'il vous plaît, j'ai économisé des mois pour me l'offrir). Après quelques minutes au volant en direction de chez elle (oui, je sais où elle habite. non, je ne la mate pas tous les jours que Dieu fait) je la vois. Woodrow. Enfin, dans ma tête c'est genre " WOOOOOOOOOOODROOOWWWW ".« ▬ C'est moi que tu klaxonnes ? » Euh, je klaxonnais pas. Seigneur, si, je la klaxonnais. Genre " Hey Poupée ". Woodrow, c'est pas une poupée, c'est plus que ça. Oui, ma mère m'a bien élevé, on ne klaxonne pas les femmes. Là, c'était pas de ma faute : j'avais les mains moites. « ▬ Euh ... non. Je ... non. Enfin, bref. » Elle arque son sourcil droit. Oh, ça y est, elle me trouve bizarre. Inspire. Expire. Inspire. Expire. « ▬ Tu veux quelque chose ? » Oui. Je veux que tu retires ton tee shirt. Okay, non. Juste que tu m'embrasses. Tous les jours jusqu'à la fin de ma vie, si possible. « ▬ Hum ... non. Mais tu ... tu veux que j'te raccompagne ? » Là, elle prit un ton hyper sec. « ▬ Non. » Okay. Ça fait mal. « ▬ Allez vas y, monte. Tu m'as maté de toute façon, je t'ai vu. » Si, je le jure. Elle a louché sur mon torse. J'ai un marcel blanc moulant juste ce qu'il faut. « ▬ Ça m'étonnerait. » Menteuse. « ▬ Je m'appelle Bentley. Allez, monte. » Elle me toisa, puis recommença à avancer. « ▬ Je préférerai mourir plutôt que de faire le chemin avec un puceau arrogant. » Qui lui a dit que j'étais toujours puceau ? « ▬ Je suis pas un petit con et ça fait des mois que j'te cours après. Alors que d'habitude je cours après personne. Donc soit gentille et monte, Woodie. » Bon, ça fait genre Woodie Allen mais perso, je trouve ça mignon. Elle prit place à côté de moi, Dieu seul sait à quel point je suis heureux, là, tout de suite.
Ce que je ne sais pas, c'est que cette fille trop magnifique, prendra une place juste énorme dans ma vie.