Eden the man, the myth, the LEGEND

Eden vit le jour en février 1982, dans une famille déjà bien établie. Son père avait un excellent emploie. Il avait travaillé fort toute sa vie afin d’offrir à sa famille ce qu’ils désiraient, leur offrir aussi la stabilité et une grande qualité de vie. Ainsi, ils n’ont jamais manqué de rien. D’ailleurs étant fils unique, Eden avait toute l’attention de ses géniteurs. Chose qui lui plaisait bien lorsqu’il était enfant mais qui devint parfois très énervant en grandissant puisque ces derniers avaient également beaucoup de projet pour lui, beaucoup d'espoir. En fait, ils avaient déjà planifié sa vie entière avant même qu’il ne vienne au monde.

Étant très aisé financièrement, ils voulaient que leur fils aille dans les meilleures écoles. Ils le voyaient déjà en droit ou bien en médecine… Question de suivre les traces de ses parents. Au départ, ces domaines et les projets que ses parents avaient planifiés pour lui lui plaisait. Il souhaitait réellement faire une différence dans le monde, aider les plus démunis. Cependant, en vieillissant, le jeune homme était moins enthousiasme. Le droit ou la médecine le tentant bien, les longues études un peu moins. De plus, l’idée que ce soit ses parents qui aient fait ces choix pour lui, lui déplaisait. Ainsi, il se rebella légèrement. En tout les cas, ce sont les mots que ses parents utilisèrent… Se rebeller.

À présent, il n’était plus le petit garçon « sage » qu’il avait été. Il devint un adolescent irresponsable et désobéissant. Eden était un rebel. Il n’assistait qu’au cours qu’il aimait ou lorsqu’il en avait envie. Il se le permettait puisqu’il parvenait tout de même à avoir de bon résultat, tout en étant absent ou peu attentif. Il n’était pas un étudiant model et il n’était pas sérieux en cours, mais ses professeurs le toléraient grâce à ses bons résultats scolaires… Il respectait toujours ses parents, mais en général, il ne suivait plus que ses propres règles. Malgré ce côté de lui, il était toujours aussi proche de son père. Ils faisaient encore beaucoup de chose ensemble. Ils aimaient, par exemple, faire des balades en voitures. Ils travaillaient également ensemble sur la réparation d’une vieille voiture de collection que Monsieur Jefferson avait acheter pour une modique somme vu l’état du véhicule… Ces moments entres hommes leur permettait de se retrouver et de discuter de tout et de rien à la fois.

« Dis, t’as envoyé les papiers d’inscriptions, Eden ? »
« Non, pas encore. »
« Eden! »
« Quoi ? J’hésite… Il y a plusieurs programmes qui m’intéressent… Plus qu’une université aussi. (…) Bon d’accord, j’ai pas eu le temps de terminer de remplir les formulaires. »
« Tu y as au moins jeter un œil ? »
« Bah… Presque! »
« Eden! »
« Je vais le faire… J’ai encore le temps…»

Quelques temps plus tard, son père mourut. Eden n’avait que 17 ans à l’époque. Il avait passé la nuit à l’extérieur avec des amis malgré les consignes et les restrictions que ses parents lui avaient données la veille au soir… Il était sortit par la fenêtre de sa chambre et avait bu toute la nuit Ils avaient fait la fête pour célébrer la fin des cours. Lorsqu’il fut le temps de rentrer, il appréhendait déjà la réaction de ses parents. Il les entendaient déjà le disputés, lui dire qu’il était irresponsable et qu’ils étaient extrêmement déçus qu’il leur ait, encore une fois, désobéit. Il les imaginait déjà l’un à côté de l’autre, assis dans les escaliers face à la porte d’entrée, attendant sagement qu’il ne daigne rentrer… Et pourtant, cette fois là, ils ne l’attendaient pas. Il n’y avait personne à la maison… Eden se dirigea donc vers la cuisine. Il avait faim. Il avait soif… Boire lui donnait soif et il le fallait bien. S’il ne buvait pas beaucoup d’eau, il serait incapable de terminer la journée déjà bien entamée. En refermant la porte du frigidaire, après y avoir prit sa bouteille d’eau, le jeune homme tout échevelé se fit un sandwich puis il quitta la cuisine. C’est à ce moment que le téléphone résidentiel sonna… Il marcha tranquillement, sans presse, jusqu’au salon puis il décrocha le téléphone qui se trouvait sur une petite table, juste à côté du canapé. Il tenait son sandwich d’une main et le téléphone de l’autre.

« Ouais? »
« Eden? Je suis à l’hôpital, tu dois me rejoindre immédiatement… »
« Pourquoi ? » dit-il une bouchée de sandwich dans la bouche.
« C’est ton père… Il ne va pas bien… C’est important, dépêche toi! »

L’adolescent raccrocha le téléphone et laissa son sandwich sur la petite table… Il se rendit sur les lieux aussi rapidement qu’il le pu. À son arrivée, sa mère l’attendait à l’extérieur de la chambre où son père reposait. Elle était assise par terre contre le mur, la tête entre les mains. En entendant la voix de son unique fils, elle se releva. Ses yeux étaient humide et rougit…

« Où tu étais ? Je t’ai laissé des messages toute la nuit… Pourquoi est-ce qu’on te paie ce téléphone portable si tu ne répond pas lorsqu’on t’appel ? » Elle était furieuse. Il ne l’avait jamais vu dans cet état auparavant.
« Je suis désolé… J’avais… J’avais plus de batterie, il s’était éteint. Qu’est-ce qui se passe, mam ? Pourquoi est-ce que tu pleures… »
« C’est ton père. Il est partit… Il nous a quitté avant que tu n’arrives. »

À ce moment, le sol se déroba sous les pieds de l’adolescent… Il se sentit tomber, il avait l’impression de rêver tant la grande pièce tournait autour de lui, plus rien ne semblait exister autour de lui. Tout était flou. Tout lui paraissait invraisemblable. Il ne comprenait pas ce qui lui arrivait, ce qu’il avait bien pu arrivé à son père. Ils avaient passé la journée d’avant ensemble et il semblait en pleine forme. Comment son cœur avait-il pu arrêter de battre ?

Il revint à lui lorsque sa mère posa sa main sur son épaule avant de le prendre dans ses bras. Il l’a serra très fort contre lui et ils restèrent silencieux, dans les bras de l’un et de l’autre pendant un long moment. Son défunt père, quant à lui, reposait dans la chambre juste à côté, accompagnée de quelques infirmières qui prenaient grand soin de lui, pour une toute dernière fois… Il s’en voulait de lui avoir désobéit et de ne pas avoir été présent lors de ces derniers instants. De ne pas avoir pus le voir une dernière fois et lui parler… Lui dire qu’il l’aimait et tous ce qu’il représentait pour lui, malgré ses comportements et ses désobéissances. L’orgueil masculin fit en sorte qu’il ne versa aucune larme, il ne se l’est pas autorisé, malgré toute cette tristesse qui l’envahissait et ce vide qui se faisait sentir.

C’est à cette période qu’il se mit à profiter encore d’avantage de la vie, en étant néanmoins un peu plus raisonnable… Aussi contradictoire que cela puisse paraître, il vivait à présent au jour le jour, mais cherchait à trouver sa voie. Il n’aspirait plus qu’à obtenir son diplôme malgré ses très, ou trop, nombreuses absences en cours. Chose qu’il fit. Il prévoyait également partir à l’aventure, peu importe la destination... Il avait seulement besoin de partir, de s’éloigner. Il avait besoin de changer d’air et de quitter cet endroit. Finalement, c’est un peu par hasard qu’il trouva sa voie. Un bon ami décida de s’enrôler dans l’armée Canadienne. Il en fit par à Eden, qui décida de le suivre dans cette aventure…

Âgé de 18 ans, il reçu donc une formation et dû se confronter aux règlements. Ayant toujours été un rebelle et n’ayant jamais apprécié qu'on lui donne des ordres ou qu'on lui dicte sa conduite, apprendre à obéir aux ordres fut beaucoup plus compliqué pour lui que d’apprendre le métier de techniciens de véhicules terrestres et de l’équipement connexe des Forces canadiennes… En fait, tout ceux qui l’ont connu, ou qui le fréquente aujourd’hui, sont en droit de se demander ce qu'il pouvait bien faire dans l'armée et comment il a pu y resté aussi longtemps... Ce qui ne l’empêchait pas d’être excellent.

Aujourd’hui, Eden a quitté les Forces Canadienne ne supportant plus de se faire dire quoi faire. Elle lui aura néanmoins apporté une formation et de grande connaissance. Depuis, il travail au garage d’un ami... Décédé, c’est la sœur de ce dernier qui a reprit le garage.

Avez-vous connu Jon Aldridge ? : « J’ai très peu connu Jon. Nous n’étions pas amis. En fait, nous nous connaissions surtout de vue puisque nous avions dans le même âge. D’ailleurs, nous sommes allée à l’école ensemble à une certaine époque. J’ai appris son décès dans les journaux, alors que j’étais en dehors de la ville pour ma formation au sein des forces canadiennes. J’en ai été peiné, malgré la relation quasi inexistante entre nous. Il était quelqu’un de bien et avait toute la vie devant lui… »

Pensez-vous qu'on puisse aimer deux personnes en même temps ? « Je ne sais pas… Je crois qu’on ne choisit pas celle que l’on aime. Alors il doit être possible de ressentir ou d’aimer plus d’une personne à la fois. Juste d’une manière différente. »

Votre citation préférée et pourquoi ?« Carpe Diem qui nous incite à vivre pleinement le moment présent, sans craindre le futur et en oubliant les erreurs du passés puisque ces erreurs ne font que nous ralentir. Le futur est incertain et tout est appelé à disparaître… Nous le sommes aussi. Il est donc primordiale de profiter de tout ce qui s’offre à nous, sans trop s’inquiéter du jour et de l’heure de notre mort parce que la vie est trop courte, qu’on ne sait jamais ce qu'elle nous réserve et ce de quoi demain sera fait. Le décès prémédité de Jon, le prouve bien... »