connor ♦ SONNER EST BON POUR LA SANTE.

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*Allez Connor, le dernier virage, le dernier virage…* Elle priait silencieusement attendant à l’arrivée pour le voir arriver le premier. Il lui fallait absolument cet argent, elle en avait besoin et il ne pouvait se permettre de perdre cette course sous peine de se faire écrabouiller tel un petit insecte ridicule qui … BORDEL DE MERDE. Trop tard, l’autre était passé devant, de quelques mètres. Ca c’était joué au dernier virage, un truc de rien du tout, il aurait du gagner, il aurait du. Elle ne prit même pas la peine d’aller le voir, cette espèce de crétin prétentieux même pas capable de gagner. Regagnant le lieu des paris pour récupérer ses affaires, elle lança un regard noir au bookmaker avant de faire demi tour. Un crétin aux yeux bleus lui barrait le passage. Un sourire jusqu’aux oreilles, il ne comptait pas la laissait passer c’était certain. « Dégage Liam. » Elle ne le regarda même pas, se contentant de croiser les bras sur sa poitrine attendant qu’il dégage. « Vire le et prends moi. » C’est qu’il avait l’air sérieux le petit bonhomme. Elle éclata de rire tout en s’avançant vers lui. Elle se posta juste devant et le regarda bien dans les yeux. « Ecoute moi bien Liam, t’as gagné une fois, voila c’est cool, fais la fête, soit content. Mais jamais, jamais tu ne conduiras ma voiture. Et jamais tu ne me toucheras donc bordel arrête de mater mes seins espèce de pervers. » Bon là c’était un peu l’hôpital qui se foutait de la charité sur la fin mais l’idée était claire. Pour le coup il se décala légèrement pour la laisser passer. En se faufilant entre le chambranle de la porte et lui, elle lui donna un coup de fesse pour qu’il dégage plus promptement et partit dignement, la tête haute.

De retour chez elle, elle balança son sac contre le mur, se déshabilla au compte goutte et se jeta dans la douche, histoire de digérer la soirée pourrie qu’elle venait de passer. C’était agréable et ça lui aurait presque permis de se sentir mieux si elle n’avait pas entendu la porte claquer. Certaine que c’était Connor, elle ne se pressa pas et fini de se laver avant de sortit, son corps enroulé dans une petite serviette, ses cheveux encore dégoulinant. Elle resta interdite devant la scène qui s’offra à elle, Liam était sur son canapé, nu comme un ver et avait rempli de verre de champagne un peu comme s’il était chez lui. Impossible, elle devait rêver, ou avoir atterri dans un monde parallèle ou elle sortait avec Liam. Non, que ce soit dans n’importe quel monde elle ne pourrait pas copuler avec ce crétin prétentieux arrogant et pernicieux. Donc qu’est ce qu’il fichait là ? « MAIS BORDEL ON ENTRE PAS COMME CA CHEZ LES GENS. DEGAGE DE LA IMMEDIATEMENT. » Il esquissa l’ombre d’un sourire et elle se rapprocha, les yeux rivés sur lui, l’air dangereuse. Il du comprendre qu’il avait fait une erreur et se releva prudemment, les mains en l’air. Non mais quelle lavette, même pas capable d’assumer ses choix. « Je venais fêter notre victoire. » « Super ben laisse le champagne, moi je fêterais ta désintégration si tu rentres pas de suite chez toi. » Il parut enfin prendre la mesure de la situation et attrapa son boxer pour l’enfiler. C’est lorsqu’il était en train de remettre son pantalon et Mercy de vider une coupe de champagne que la porte s’ouvrit à nouveau. Connor entra comme s’il était chez lui. « MAIS BORDEL LA SONNETTE ELLE EST PAS FAITE POUR LES CHIENS ! C’EST PAS UNE MAISON CLOSE ICI ALORS ALLEZ VOUS TROUVER UNE PUTE AILLEURS ! » Liam ne demanda pas son reste et fila sans dire un mot. Mercy se laissa tomber sur le canapé et bu la deuxième coupe de champagne d’un trait. Au moins elle pourrait se souler grâce à lui.

« Je cours pas simplement pour la course. Je cours pour gagner... et j'viens de me faire baiser. Pas dans le bon sens du terme, et ça me fait grave chier » que je lance à l'un des mécanos du garage. Je devrais sincèrement faire des interviews et répondre des conneries pareilles aux journalistes, rien que pour les faire prendre leur pied et écrire des articles qui valent mieux que les conneries qui passent en boucles. Je suis assis sur la capot de la voiture et je revois sans arrêt cette putain de scène où l'autre enfoiré m'a pris dans un virage serré où il a joué mieux que moi. Je l'admets, c'est ma faute. Mon erreur. Du moins, je le dis mentalement, car mes tords, je les avoue jamais à haute voix. C'est pas bon pour l'égo, et puis ça casse le mythe, voyez. Quoi qu'il en soit, quand j'ramène la caisse, Mercy est pas là. Sans doute un peu plus loin, à me faire la gueule, comme elle seule sait si bien le faire. Je vais dans le frigo, me prend une bière et puis m'assoit sur ce canapé où, tant et tant de fois, elle et moi on s'est envoyé en l'air. Un sourire naquit sur mon visage, alors que je ferme les yeux, légèrement lasse. J'aurais préféré festoyer en boîte avec des copains pour fêter une victoire, mais une défaite me coupe l'herbe sous le pied, en plus de me casser le moral. Du moins, jusqu'à ce que je reprenne mes esprits, ou que je perde mon âme dans l'alcool, le sexe et le rock'n'roll « Caeden, mec, c'est moi? Non merde, je me suis pas jeté du pont. T'es con ou quoi, il me reste trop de filles à baiser pour me tuer. T'es chez moi? Tu te tapes Jules, ENCORE ? ». J'aurais bien aimé que mon pote se tire d'entre les jambes de ma demie-soeur pour venir me tenir compagnie, et accessoirement on aurait pu bosser sur ma caisse. Améliorer un truc à gauche ou à droite, histoire de la faire adhérer mieux à la route, ou une connerie du genre. Ou encore s'envoyer des bières jusqu'à ce que Mercy me botte le cul demain en me voyant camper dans son garage...

« MAIS BORDEL LA SONNETTE ELLE EST PAS FAITE POUR LES CHIENS ! C’EST PAS UNE MAISON CLOSE ICI ALORS ALLEZ VOUS TROUVER UNE PUTE AILLEURS ! ». J'avoue que le déplacement en valait la chandelle, sauf pour l'obligation de me coltiner la gueule de ce putain de veinard qui a réussi à m'arracher la victoire. D'accord, ouvrir la porte sans demander mon reste, c'est peut-être un truc légèrement trop intime, mais si Mercy aurait été légèrement moins de mauvais poil, elle n'aurait rien dit, parce que j'aurais pressé mes lèvres contre les siennes en deux temps, trois mouvements. J'en avais marre de somnoler comme un gros fainéant sur le canapé du garage, j'avais la flemme de m'occuper de la bagnole - ce que je risque de faire demain, toute la journée, pour éviter ma mère, son petit-copain, ma demie-soeur avec qui j'ai baisé et mon meilleur ami/son petit copain. Ah putain, les joies de vivre encore avec sa famille, en colocation avec une chaudasse et de décevoir sa patronne ultra-sexy qui vient de percer ses dents en gueulant sur deux types, l'un qui le mérite amplement, et l'autre - moi - qui débarque, la bouche en coeur, pour lui tenir compagnie « Tu ne m'as jamais chargé d'honoraires pour toutes les parties de jambes en l'air, t'es clairement pas une pute, Mercy ». Je baisse la tête alors qu'elle vient de me balancer un truc qui se trouvait à portée de main. Je regarde derrière moi, le pauvre objet a éclaté sur le mur. Je passe la main dans mes cheveux, haussant un sourcil « C'une blague merde. M'décapite pas. Qui va conduire ta caisse si tu m'défonces la gueule? » que je dis, levant les mains en l'air, faisant un pas, puis un autre, dans sa direction. Je cherche son regard, puis quand j'le trouve, j'le lâche plus « La colère te va bien. T'es canon ».

» CONNOR ♠ i'm not searching my own bonnie, i want to know every bunnies, that's all
» TERMINÉ - CONNOR • things you own end up owning you
» Publicité pour Bazzart
» NIRVANA ♣ « juste pour t'emmerder, je vais dire non »
» la plus belle cuite de ma vie, sera pour tes funérailles ♦ burn