Connor Durden-Fairchild JESUS! are you going to tell me what’s going on? it’s like a fucking episode of The OC
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| Sujet: let me speak dirty about cinderella ♦ feat lowny Lun 21 Juin - 6:48 | |
| I think I could fall madly in bed with you« Putain t'es pas mon père, fous-moi la paix. Lorsque tu voudras donner une leçon à quelqu'un, la prochaine fois, assure-toi que ce quelqu'un en a quelque chose à foutre ». Je claque la porte, comme un con. Cet enfoiré de Bentley en a dit une de trop, comme quoi je finirais comme un moins que rien à arnaquer ma mère parce que j'aurai plus d'argent pour me payer mes clopes et mon alcool. Il a rien compris, ce gros enfoiré. Ma mère, c'est la seule chose qui a de l'importance, si je réussis un jour à me ramasser suffisamment d'argent, je la sors de ce bled pourri et je lui trouve une maison, qui donne sur un lac, pour qu'elle puisse peindre. Je vais même faire installé une scène, derrière, pour que les groupes de grano qu'elle rassemble puisse jouer de la musique là-dessus. Moi, je sais ce qui rend ma mère heureuse, aller marcher dans un champ de tournesol, avoir suffisamment d'argent pour ne manger que bio, que je me sente bien et qu'un jour, on retrouve un guitariste de la trempe d'Hendrix ou encore une voix semblable à celle de Janis Joplin. Et lui, à la fin, il la connait comment, ma mère? Certainement pas autant que moi, j'ai 24 ans, bon dieu, il y a des trucs qui se font plus, du genre tenter de me convaincre qu'il est pas un gros loser en me rabaissant parce qu'il pense que j'vis aux dépends de l'état. Eh bien, qu'il aille se faire foutre, lui et son nom de bagnole de luxe, tiens. Je m'assois sur le petit balcon adjacent à l'appartement, laisse pendre mes jambes dans le ville, consume une clope entre mes lèvres « Bébé, faudra apprendre à être plus patient avec Dale, il fait parti de la famille, de notre famille ». Elle glisse ses doigts dans mes cheveux, puis vient prendre la clope entre mes lèvres. Je lève la tête, un sourire en coin « T'avait pas décroché de cette merde pas écologique, comme tu disais? ». Elle me lance un regard noir, mordant sa joue, comme chaque fois qu'elle se fait prendre. Je ris. Ma mère est la seule qui sait me désamorcer aussi bien. Elle pose sa main sur mon épaule, se penche pour poser ses lèvres sur ma joue et puis me rend ma clope « Maman? » « Oui bébé ». Je pourrais grimacer et lui dire que j'suis pas son bébé, mais je m'en fiche. Si ça la rend heureuse de m'appeler comme ça « Je t'aime ».
Où est-ce que je m'en vais? Eh bien, les je t'aime, parfois, ça emmerde. Du genre, je suis venu au marché bio pour rendre service à ma mère. Faut croire que je devrais savoir fermer ma grande gueule, parfois, ça m'éviterait de faire des détours pour acheter du poulet et des légumes, comme si ça m'allait bien, à moi, de trimballer des trucs pareils. Quoique, vu la quantité de filles canons de l'endroit, ça ne me dérange pas trop. Je me rince l'oeil, sans gêne, recevant des clins d'oeil ou encore des mordillages de lèvres inférieures quand je les fixe plus longuement. Dieu que j'aime les femmes. Je ramasse le dernier truc sur la liste de commissions remise par ma mère qu'un papier tombe, alors que j'sortais la liste de mon porte-feuille. Je me penche pour le ramasser qu'il y a une adresse, inscrite dessus, avec du rouge à lèvres, je crois. Je fronce les sourcils, putain, c'est quoi cette connerie? Je me casse le cul à chercher alors que je paye les trucs, que je me souviens. En fait, c'est plutôt la gamine blonde, avec son livre de Cendrillon entre les doigts qui me fait allumer. La bombe de la boîte, l'autre jour. La brunette avec le teint hâlé, qui me parlait d'absolument tout et n'importe quoi au lieu de me laisser prendre possession de ses lèvres. Elle a jamais voulu me dire son nom. Ce sont ses copines qui l'ont fait. Me filant même son adresse, en prime. Je jette un nouveau coup d'oeil au papier, que je me rends compte que c'est dans le coin. Et si... ? « Bonjour Raiponce, je passais dans le coin et je me suis rappelé que je devais grimper jusqu'à toi, sans ta tresse pour me guider. Disons que tu aimes bien te faire désirer... » que je dis, une fois à sa porte. À voir sa tête, elle ne s'y attendait pas. Tant mieux. Je lui affiche mon sourire radieux, un sac entre les doigts, les yeux brillants, parce qu'elle est aussi, non, plus belle, que dans mes souvenirs...
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